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Georgy Adams, parrain des Trophées du sport

Nous sommes allés à la rencontre de Georgy Adams, parrain des Trophées du sport dont la 8ème édition s’est déroulée cette semaine. Ambassadeur de la compagnie Air Tahiti Nui, son parcours en tant que joueur et entraineur de basket-ball est exemplaire de longévité et de persévérance. Il a également passé un « Executive Master » en 2018 qui lui permet d’entrainer, de former des formateurs et de mettre des projets en place.

Georgy Adams - 19 Février 2022

Georgy Adams est le parrain de la 8ème édition des Trophées du sport qui se sont déroulés mercredi au Grand Théâtre de la Maison de la Culture et qui ont permis à de nombreux athlètes et encadrants d’êtes mis à l’honneur. Georgy Adams, 54 ans, est un des rares sportifs polynésiens à avoir fait une carrière professionnelle. Il a évolué pendant plus de 15 années (1984-2001) dans les plus grands clubs en ligue Pro A : Antibes, Limoges, Paris, Villeurbanne…

Il a pu devenir champion de France avec Antibes en 1991, avec Limoges en 1994 pour ne citer que les principaux titres…Il a également joué en équipe de France avec 75 sélections entre 1989 et 1998 en participant au championnat d’Europe 1997. Il a même joué en Italie, joué contre Michael Jordan en devenant deuxième meilleur marqueur de la rencontre après lui, avant de devenir entraineur pour Monaco de 2005 à 2010…

Il a passé deux années à l’institut national pour le sport, l’expertise et la performance (Insep) pour obtenir un « Executive Master » en chef de projet sport et peut désormais entrainer, former des formateurs et mettre des projets en place. Il vit entre la Polynésie, où il tient une activité de maison d’hôtes avec son épouse, et la Corse, en plus de jouer le rôle d’entraineur de basket-ball auprès des sélections polynésiennes fédérales. SB/ATN

Georgy Adams - 19 Février 2022

Parole à Georgy Adams :

Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir parrain des Trophées du sport ?

« C’est un plaisir pour moi d’être le parrain de cet événement. C’est une opportunité de rencontrer des jeunes qui sont dans le haut niveau, qui voudraient faire de leur passion un métier. Je trouve que cette jeunesse est dynamique, entreprenante, avec aussi, je trouve, beaucoup de maturité comme on peut le voir dans les présentations des athlètes qui ont été faites dans les médias comme sur les réseaux sociaux. »

La promotion du sport, c’est important ?

« Le sport doit faire partie du quotidien. Il faut faire du sport dès son plus jeune âge. C’est comme faire des mathématiques, apprendre à parler l’anglais…Le sport doit faire partie intégrante de la construction sociale d’un enfant, d’un adolescent et d’une grande personne. Cela permet de lutter contre pas mal de comportements déviants, de lutter contre certains problèmes de santé. Il s’agit juste d’aller courir, d’aller faire du sport, cela permettra surtout aux familles de moins aller à la pharmacie. »

C’est important de valoriser les sportifs à travers les Trophées du sport ?

« Les Trophées du sport permettent une reconnaissance légitime. C’est tout un parcours pour réussir à faire une carrière professionnelle, beaucoup de sacrifices familiaux, comportementaux. On peut se retrouver aussi finalement assez seul. A travers quatre nouveaux prix pour les encadrants, c’est aussi un moyen de reconnaître tous ces éducateurs qui suivent ces jeunes sportifs, les parents, les bénévoles, les présidents de fédération. C’est une reconnaissance de toute la filière sportive du sport en général et du sport de haut niveau. C’est aussi de la motivation, car vous imaginez bien que quand ces sportifs se sentent reconnus, cela leur donne de la motivation supplémentaire pour continuer à performer dans leur discipline. »

Quelques mots sur le programme ambassadeur d’Air Tahiti Nui ?

« Cette compagnie, soutenue par le Pays, a eu une très bonne initiative. C’est une des seules, sinon la seule compagnie au monde qui permet d’aider les sportifs, des éducateurs qui veulent passer des diplômes à l’Insep, aux états Unis ou ailleurs…Elle aide ainsi cette filière de haut niveau. On peut voir après ces années, ce qu’est devenue la compagnie grâce à son savoir-faire, son professionnalisme, ce qui lui a permis de gagner de nombreux prix qui démontrent tout le sérieux. »

Un dernier mot ?

« Un sportif à des droits mais aussi des devoirs qu’il soit, bon, très bon ou excellent. Il a le droit de pouvoir s’entrainer, d’avoir une salle, des infrastructures mises en place par le Pays et l’Etat selon une politique définie. Il a le droit d’avoir des éducateurs formés grâce au soutien des instances, du comité olympique, pour pouvoir s’épanouir. Ceci dit, il a aussi des devoirs qui font partie intégrante de la vie de l’athlète. Il doit transmettre son savoir, il doit aussi avoir un comportement exemplaire en toute circonstance, dans sa vie comme au niveau de la communication, sur le terrain comme en dehors, c’est très important. »