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Iloha Eychenne : Promouvoir la culture du va’a

Iloha Eychenne est devenue la numéro 1 incontestée du va’a en Polynésie et au-delà. Son premier semestre 2025 a été riche en voyages, en rencontres, en victoires et le deuxième semestre sera encore plus chargé. Après 11 années passées en métropole, notre ambassadrice Air Tahiti Nui a fait le choix de revenir en Polynésie, vers son île de Huahine. Elle vit désormais de sa passion pour le va’a et pourra donc continuer à promouvoir sa discipline dans le monde.

Iloha Eychenne

Parole à Iloha Eychenne :

Le bilan de ton premier semestre 2025, tes projets ?

« Très bon. J’ai commencé la saison par 3-4 mois d’entrainement en surf-ski pour préparer les championnats de Polynésie, je devais participer aux championnats du monde avec les couleurs tahitiennes mais au final j’ai été bloquée par ma licence française car lors de ma dernière compétition mondiale, j’avais été enregistrée au nom de la France, je vais devoir attendre un an pour cela. Donc je suis revenue en V1 ou plutôt en OC1 avec la Molokai Solo et l’entrainement a porté ses fruits malgré tout puisque j’ai obtenu une troisième place lors d’une course super fun alors que c’était une première participation. Puis il y a eu le Te Aito, la Tahiti Nui Va’a, la Vodafone Channel Race où une partie de mon équipe de France Médoc est venue grâce aux billets Air Tahiti Nui gagnés lors de la Vendée Va’a. Le 16 août, je participerai aux championnats du monde en V1 et V6 au Brésil, ensuite le Te Aito France puis la Moloka’i avec Ihilani puis je passerai mes examens pour être formatrice fédérale et ensuite la Hawaiki Nui avec mon équipe Médoc, cela clôturera huit ans de travail avec mes filles. Il y aura enfin un déplacement en Australie avec cinq courses au programme. »

Iloha Eychenne

Tes impressions lors de tes derniers voyages ?

« Voyager j’adore ça, c’est ce qui me motive pour m’entrainer, pour découvrir d’autres choses, d’autres lieux de pratique, d’autres plans d’eau, d’autres personnes, d’autres façons de ramer, d’autres cultures. Hawai’i c’est magnifique mais grâce à la ligne d’Air Tahiti Nui sur Seattle, j’ai fait le Montana et l’Oregon qui sont des régions magnifiques avec de super plans d’eau, avec un lac où on peut mettre deux fois Huahine ! Un lac dans les montagnes avec des sommets enneigés et des petites îles à l’intérieur ! C’est fou de rencontrer des personnes qui rament dans ces endroits-là. Elles rêvent toutes de Tahiti et de nos plans d’eau mais eux aussi ont de très beaux endroits. C’est bien de ramer en eau douce, cela permet de parfaire sa technique. En Oregon, on a fait du downwind avec le vent dans le dos mais contre le courant de la rivière, c’est particulier. En tant que rameuse, on fait beaucoup de rencontres et on vit les choses de manière très intense, on nous amène dans des endroits incroyables, on partage la culture, pour être avec les gens plutôt que dans la confrontation. J’aime ce principe d’échange et de collaboration. »

Iloha Eychenne

Tu en es où au niveau professionnel ?

« Je suis en train de déménager toutes mes affaires de France vers Huahine, je n’ai plus travaillé en tant que kiné en France depuis des mois. Les courses s’enchainent, ce n’est pas évident donc pour l’instant mon activité de kiné est en stand-by. La rame est devenue mon métier on va dire. Je me focalise sur ma préparation, sur le fait de monter des projets comme par exemple amener la délégation française au Brésil…en gros faire voyager les équipes avec qui je m’entraine. J’avais un peu d’argent de côté donc cela m’aide, j’ai quitté onze ans de vie en France donc j’ai aussi vendu pas mal de choses. J’ai aussi des sponsors qui me permettent de me maintenir à flot, c’est le cas de le dire ! Merci à Are Tahiti pour le matériel, les accompagnements sur les évènements, merci à Thrifty pour les véhicules à Tahiti ou ailleurs et bien évidemment Air Tahiti Nui qui me permet de voyager. Cela me permet de me focaliser sur la rame. »

Un conseil pour nos amis visiteurs ?

« Ce serait les bas de contention, même avant les 30 ans, ce n’est pas négligeable pour éviter les jambes gonflées à l’arrivée. Et les cachets de mélatonine qui permettent de limiter les soucis de décalage horaire ! Encore un grand merci à l’équipe marketing d’Air Tahiti Nui qui me permet de donner des ailes à mes rêves et à ceux de beaucoup d’autres sportifs polynésiens ! »